Maintien de l'ordre

 

La garde nationale

Comme la plupart des communes de France Locminé eut sa garde nationale. Créée à la révolution, elle a, au cours de l'été 1791, un effectif de 200 hommes.


La gendarmerie

Suite à la loi du 16 février 1791, la vieille institution de la maréchaussée est conservée, mais adaptée à la nouvelle législation, et prend le nom de gendarmerie nationale, en gardant son caractère militaire. Dès cette époque, il existe une lieutenance à Locminé, casernée en 1816, Rue des Roues. Elle contrôle en 1821, les brigades de Locminé, Pluméliau, Baud et Moustoir-Ac. Chaque brigade est composée de cinq hommes à cheval ou à pied.
En 1836, Locminé dépend de la lieutenance de Pontivy. La gendarmerie de Locminé change de casernement en 1888. Elle quitte la rue Notre-Dame pour la rue de la Gare (actuelle rue Olivier de Clisson). Ce nouveau local existe toujours.
En 1907, la commission départementale a à s'occuper du casernement de la brigade de Locminé. Le bail de son local s'achève le 31 décembre. Pour le renouveler le propriétaire demande une importante augmentation du loyer. La commission décide alors d'accepter la proposition de M. Allain qui envisage une construction neuve pour un loyer à peu près équivalent à celui réclamé, et ce avec un bail de 25 ans. Ce troisième casernement se trouve route de Pontivy (devenue Rue Jacques Cartier) plus bas que la gendarmerie actuelle.
En 1969, la construction de la gendarmerie actuelle s'achève et la brigade peut s'y installer. Les anciens locaux, tout proches, sont acquis deux ans plus tard par la municipalité pour y installer un centre de secours contre l'incendie.


La prison

Dès le moyen-Âge Locminé dispose d'une geôle et, de nos jours, une rue de la ville porte encore son nom. Conservée après la Révolution, cette prison est alors vétuste et c'est pourquoi le 7 mai 1837, le conseil municipal demande sa reconstruction. Le conseil général se contente, en 1838, de voter un crédit de 1 500 francs pour effectuer les réparations les plus urgentes. Mais, en 1840, le conseil municipal constate que, du fait de son insuffisance, ce crédit est resté inutilisé.
Le conseil municipal du 22 février 1864 projette la démolition de l'ancienne geôle. Elle est décidée le 13 septembre.


La sécurité

Un corps de pompier existe à Locminé dès 1801. En 1949, une sirène est installée pour avertir les pompiers des sinistres. Vingt ans plus tard un centre de secours va être aménagé dans les locaux et dépendances de l'ancienne gendarmerie. Le centre de secours contre l'incendie est réalisé à partir de 1973.